Grâce à de récentes découvertes archéologuiques d'instruments musicaux, on sait qu'au Pérou la musique
remonte au moins à quelque 10.000 années d'ancienneté. De cette longue tradition viennent ce qui est
Quenas, les Zampoñas, ce qui est Pututos (trompette de coquilles marines). Ainsi qu’une grande variété
d'instruments de vent dans la fabrication duquel on a employé des matériels comme canne, boue, os,
cornes et métaux précieux, ainsi que divers instruments de percussion.
Le contact avec l’Occident a incorporé une grande quantité d'instruments, ces derniers qui créativement
ont été adaptés aux nécessités rythmiques et tonales de chaque région du pays. Les échantillons les plus
évidents sont les nombreuses transformations qui ont opéré dans la harpe, le violon et la guitare dans
la montagne péruvienne.
La rencontre de ce qui est andin et de ce qui est occidental a donné naissance au Pérou plus de 1.300
genres musicaux. Mais deux d'entre eux ont dépassé le cadre régional et ils se sont transformés en
symboles de l'identité péruvienne : le Huayno et la Marinera. Actuellement ils continuent avec
l'assimilation nouveaux instruments - comme sinthés, de guitares électriques, batteries et harmonicas -
et la création de nouveaux types, comme la Chicha ou Cumbia péruvienne, qui permettent à la musique
péruvienne d'être ouverte à de nouvelles influences, pour être étendue au niveau national puis,
international.
Cette capacité pour la fusion et l'innovation musicale expresse vivement la force d’intégration et le
caractère dynamique de la culture péruvienne.
La plupart des jeunes à Lima écoutent les tubes qui font aujourd'hui le tour de la planète. Et à part
"El condor Pasa", repris par Paul Simon, peu de mélodies péruviennes se font entendre à l'étranger.
Heureusement, la tendance s'inverse grace à des musiciens et chanteurs péruviens qui se font connaitre
en Europe comme les chanteuses Eva Ayllon, Susana Baca, Alejandro Cartagena (salsa), Gianmarco (pop).
Les diférentes musiques et leurs danses respectives :
La Marinera
C'est certainement la plus belle et élégante des danses péruviennes. le nom de "La marinière" est né
d'un hommage à Miguel Grau, héros naval du Pérou. C'est un mélange de diverses autres danse aujourd'hui
presque oubliées.
il y en a différents styles suivant la région, mais la plus fameuse est celle qui est fêtée au Festival de
Trujillo. C'est une danse de séduction et non de contact, les deux partenaires suit le ryhtme, un mouchoir
blanc à la main qui sert d'outil de séduction. C'est une danse assez diffcile car très synhronisée, mais
on y prend vite gout.
Les intruments utilisés sont la guitare et le Cajon.
El Huayno
C'est la danse des Andes par excellence! Ses origines précolombiennes furent métissés avec les diverses
influences étrangères et regionales. Les intruments utilisés sont la Quena, el Charango, le Violon.
Elle se danse en couple et est très courtisée par les "paysanos". Elle se danse en faisant des tours au
rythme de la musique et en tapant des pieds. On dit que par le passé ces tapements des pieds étaient un
langage pour déclarer sa flamme à sa partenaire.
El Festejo
Danse de la cote centrale, plutôt de la communauté noire du Pérou. C'est une danse assez évocative du
désir sexuel des partenaires mais il n'y a pas de contact. Les intrument sont el Cajon, la guitare et en
général accompagnés d'un orchestre et d'un chanteur.
La Cumbia
La chicha est un nouveau rythme qui est en train de pénétrer avec force. Bien que ce rythme incorpore
quelques éléments de rock et d'autres rythmes contemporains, les deux genres musicaux qui ont servi à la
création de la chicha (ou cumbia péruvienne) sont le huayno et la cumbia colombienne. La chicha s'est
répandue en Argentine, Chili, Bolivie et Colombie.
Tijeras
Cette danse est plus un rituel qu'un plaisir anodin. Elle nécessite une grande adresse physique de
souplesse et agilité. Le danseur "Dansacq" s'exprime au moyen de sauts acrobatiques au ryhtme de la
harpe et du violon.
Danseur de Tijeras
 |
Danseurs de Huayno
 |
