"Camino del Inca", Cusco, 2005
Le ministère du commerce extérieur (Mincetut) du Pérou a proposé à la mi-août de fermer le Chemin des Incas, plus souvent connu comme "el Camino del Inca" qui amène jusqu'à la cité de Machu Picchu. La fermeture aurait lieu entre janvier et mars 2006, avec pour but de résoudre les problèmes environnementaux causés par l'érosion des sols et les détritus jetés par les touristes.

Assainir le Chemin de l'Inca
C'est suite à la lecture du Plan présenté à Unesco que le ministère au aussi évoqué la nécessité de fermer l'hôtel situé dans la zone de Wiñayhuayna et convertir le terrain en un campement écologique. Ce qui éviterait l'inesthétique d'un bâtiment au milieu de la foret et qui en plus génère de la pollution.

Les mêmes autorités jugent qu'il n'est pas judicieux de laisser un seul groupe technique indépendant gérer le site Inca mais a aussi des "corps de notables" qui se joindront à eux. Tout ceci afin que les meilleurs traitement et maintenance soient apportés à ce bijou andin qu'est la région du Machu Picchu.

Sur la route de Machu Picchu
Le Plan consiste aussi à créer un musée avec les restes archéologiques découverts par Hiram Bingham en 1911 et qui se trouvent actuellement à l'université de Yale aux Etats-Unis. Différents mesures ont à l'étude pour maintenir la magnificence du site. Le Pérou manque de moyens mais pas de volonté pour préserver son plus grand attrait touristique et historique. Il serait ainsi possible qu'une légère hausse du prix d'accès au Machu Picchu soit officialisée (le droit de passage est de 20 dollars). Une idée parmi d'autres est d'obliger les randonneurs à porter des chaussures de gomme afin qu'elles n'usent pas la pierre utilisée lors de la construction du site et du chemin.

Plus d'informations
Actuellement le sanctuaire Inca, qui occupe 50.000 hectares, reçoit plus de 2000 visiteurs par jour. Grande partie d'entre eux arrivent par le fameux Chemin de l'Inca ou par le train qui part de Cusco. Le tourisme national génère plus de 600 millions de dollars pour le Pérou. C'est une des plus grandes sources de revenus nationaux, ce qui explique l'ardeur des péruviens à maintenir leur patrimoine en bon état.